Publié dans Société

Passage du cyclone Emnati  - 56 911 personnes déplacées, zéro décès enregistré

Publié le jeudi, 24 février 2022

Le Sud de Madagascar, dont Androy et Anosy, a considéré le passage du cyclone Emnati dans sa Région comme une bénédiction divine. Selon le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), les habitants ont avancé que l’abondance de la pluie suffit pour couvrir leur besoin en une année. Un bon signe pour la récolte. « Du moins pour cette année, la population sera épargnée par la sécheresse », soutient le directeur du BNGRC, le Général Elack Andriankaja, hier. 

La Région d’Atsinanana a été la plus touchée par le cyclone Emnati avec 24 400 personnes déplacées sur les 56 911 enregistrées dans les 8 Régions impactées. Comme il a été déjà annoncé auparavant, les dégâts sont moins lourds que ceux de Batsirai, bien que le diamètre de ce cyclone soit trois fois plus grand que ce dernier. Aucun décès n’a été enregistré pour le moment. Cependant, des sources non officielles ont avancé 3 décès à Farafangana et 2 autres à Ambohimahasoa. Jusqu’à présent, aucune information ni confirmation de ces décès n’a été reçue par le BNGRC. 

Du côté des infrastructures routières, plusieurs routes nationales sont encore impraticables. Certaines sont inondées tandis que d’autres emportées par l’eau. La RN13 à l’entrée de Betroka, celle reliant Mananjary avec la RN7, la RN 11 entre Mananjary et Nosy Varika sont totalement inondées et coupées à la circulation. « On attend que l’eau se retire pour pouvoir connaitre l’importance du dégât et de prendre la décision », selon le DG du BNGRC. Des brèches se situent sur la RNT 24 reliant Mananjary et Vohilava au PK 1 + 000, et sur la RN 25 reliant Matsiatra- Ambony au niveau du PK 26 + 200. Pour ces deux parties de route, seuls les camions de moins 15 tonnes peuvent y traverser.  Une partie de route est emportée par l’eau au PK RN7 au niveau du PK 732+ 200 reliant Ihosy et Toliara. Une équipe du ministère des Transports est déjà sur place pour la mise en place d’une déviation. 

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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